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L'évolution des massifs, pour une gestion plus pérenne
Le fleurissement de la ville évolue avec le remplacement progressif des fleurs annuelles par des plantes vivaces.

Vivaces ou annuelles ?
Dans la création d’un jardin harmonieux, comprendre la différence entre plantes vivaces et annuelles est important. Mais on peut aussi planter un mélange des deux afin d’avoir un massif coloré du printemps à l’automne.
Le cycle complet des plantes annuelles (germination, pousse, floraison, graines) se déroule à la belle saison saison, soit en seulement quelques mois, avant de se terminer en automne. Ces plantes offrent généralement une floraison abondante, aux couleurs variées, et assez longue, tout ne demandant que peu d’entretien au jardinier. Les plantes pourront repousser spontanément l’année suivante à condition que les graines restées en place germent au printemps. Sinon, les annuelles doivent être remplacées chaque année. Cela demande du travail, du temps et des moyens, mais permet également de réagencer, de nuancer, de changer.
Une plante vivace est une plante herbacée, qui ne produit pas ou peu de bois et vit plusieurs années. Elle supporte les mois les plus froids grâce à une souche enterrée. Elle est rustique et ses parties aériennes fanent et disparaissent généralement en hiver, mais peuvent aussi se maintenir. La souche reste en terre même en hiver et peut vivre plusieurs années à la différence des annuelles ou bisannuelles qui ne tiennent qu’une saison et passent l’hiver sous forme de graine. Elles reviennent donc chaque printemps après avoir passé, pour la plupart d’entre elles, l’hiver sous la terre. Elles repoussent à partir de leur base, du système racinaire. Il peut y avoir des bulbes vivaces tels les tulipes, les crocus, ail, anémone, fritillaire, iris, lys et jacinthe …
La période de floraison des vivaces est plus courte et se limite souvent à une saison (printemps, été ou automne). Leur principal avantage est qu’on les cultive autant pour pour leur feuillage que pour leur floraison. Ces feuillages peuvent varier du jaune au pourpre et rivalisent de diversité, apportant à chaque saison, à chaque période, une nouvelle composition, un nouveau paysage. Elles offrent aussi un large éventail de taille allant du couvre-sol au plant de plus de 2m, ce qui permet au jardinier de composer son massif en jouant avec les volumes et les hauteurs. Certaines vivaces sont persistantes et gardent leurs feuilles en hiver, comme l’armenia, l’hellébore, l’heuchère, les fougères, les pervenches, le lierre, phlox, les bruyères, ou encore le thym, ce qui apporte de la couleur et de la texture aux paysages hivernaux.
Pourquoi remplacer les annuelles par des vivaces ?
La stratégie de fleurissement a été historiquement fondée sur la réalisation de massifs floraux constitués de plantes annuelles. Elles sont produites dans les serres de la ville. A chaque saison, les jardiniers bêchent le sol pour installer les fleurs des massifs, opération généralement renouvelée deux fois par an. Puis, il faut suivre et arroser. En fin de saison, les plantes sont arrachées et remplacées par de nouvelles.
Le principal intérêt des vivaces réside dans un gain économique et écologique : on réduit les coûts de production (un massif de vivaces ne se remplace pas tous les ans), mais aussi la consommation en eau (la plante est moins gourmande à la production et à l'entretien), et le temps de travail des agents est réemployé dans le désherbage des massifs et la taille des vivaces en fin de saison.
L'intérêt écologique des vivaces est aussi à souligner. Chaque espèce résulte de l’adaptation aux conditions d’un milieu donné et participe aux interdépendances multiples d’un écosystème. La flore interagit avec son environnement, la faune et en particulier les insectes.
L’intérêt réside donc dans le choix de plantes vivaces hôtes. A titre d'exemple, on utilisait le fenouil pour la conception de massifs d'annuelles, mais celle-ci était arrachée en automne, lors du démontage des massifs, ce qui est dommage car la plante abrite les chenilles du papillon Machaon, qui n'avait pas le temps de terminer son cycle. Aujourd'hui, le fenouil est planté sur des massifs pérennes permettant à la chenille de rentrer en nymphose sans risque d'être dérangée.
Pour bien s'installer, les vivaces demandent un soin particulier. Pendant 2 ans minimum, le temps qu’elles s’installent, les jardiniers suivent l’arrosage pour assurer une bonne reprise, et le désherbage pour limiter la concurrence des adventices. Ils paillent aussi les massifs pour conserver l'humidité au sol notamment, et taillent les fleurs fanées à la fin de l'hiver.
L'entretien d'un massif de vivaces nécessite, ensuite, une vigilance régulière : division des vivaces tous les 2 à 5 ans selon les variétés, remplacement des plantes abimés ou en fin de vie, réagencement des massifs, etc.
Cette démarche s'inscrit dans un changement de pratique également pour les jardiniers : des formations internes ainsi que des stages spécifiques sont organisés afin de les accompagner dans cette transition.
Les massifs de vivaces se conçoivent en effet totalement différemment d'un massif traditionnel : ici, la floraison est mise au second plan. Afin de garantir un intérêt tout au long des saisons, on joue sur la couleur et la forme des feuillages, la persistance des plantes, on harmonise les couleurs des floraisons, on plante des graminées qui amènent finesse et graphisme, on travaille avec des arbustes pour apporter de la structure aux massifs, et quand l'hiver arrive, on plante des bulbes (narcisses, tulipes, muscari,...) afin d'amener de la couleur et de la gaieté dès la fin de l'hiver.
En conclusion, les massifs ainsi retravaillés, comprenant des vivaces, mélangées à des annuelles et bisannuelles, apportent un fleurissement durable par le choix de plantes rustiques adaptées au milieu. Ils sont plus pérennes et ont donc d’un coût d’installation, d’entretien, d’apports et d’arrosages réduits. De plus, ils assurent une stabilité de ressources florales sur la durée pour les insectes butineurs.