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Le jardin d’arboriculture fruitière
Petit jardin étendu sur 4750 m², beaucoup moins connu que son voisin le jardin Vauban, le jardin d'arboriculture fruitière est un lieu remarquable qui accueille des arbres fruitiers aux formes inhabituelles.

Envisagé à l’origine comme une école d’enseignement de la culture des arbres fruitiers d’espèces anciennes et locales, le jardin d’arboriculture a été créé en 1868.
En véritable œuvre d’art, le verger a été glissé dans le décor, y apportant une touche de ruralité. Cette architecture est l’œuvre de Jean-Pierre Barillet Deschamps, jardinier et paysagiste français, contemporain d’Haussmann avec qui il transformera les jardins de Paris et dont les principes généraux régissent encore la composition des jardins paysagers, mêlant architecture, respect du terrain, allées agréables et perspectives effacées.
Le jardin d’arboriculture fruitière présente toutes les lignes et les courbes des orangeraies typiques du botaniste paysagiste Gabriel Thouin, précurseur du jardin à l’anglaise. On voit déjà sur les plans de l’époque les longues allées, droites, d’arbres fruitiers, avec en son centre une fontaine et quelques bancs autour. Dans le fond du jardin, actuelle rue Desmazières, six serres permettaient la production des plantes, dont les plantes exotiques du jardin Vauban.
C’est encore aujourd’hui, un jardin conservatoire d’espèces qui réunit plus de 100 variétés anciennes et régionales de pommes et de poires. Vous y trouvez :
- La poire Louise Bonne d’Avranches : c’est la seule variété de poire à pousser en cordon. Résistante et juteuse, elle porte le nom de la femme de son créateur.
- La pomme Calville de Saint Sauveur : de forme conique, très bonne également en jus, elle a été créée en 1863 dans l’Oise.
- La poire Conférence : d’une saveur fine, avec un fruit en forme de bouteille, elle prend le nom de Conférence après avoir gagné le premier prix à la conférence nationale britannique de la poire à Londres en 1895.
La taille des fruitiers est effectuée en hiver, au printemps et une taille de rafraichissement est faite en été. Certains pieds ont plus de 90 ans et ont nécessité 25 ans de taille pour leur formation. Découvrez les formes en U, en candélabres à 3, 4 ou 5 branches, en drapeaux, en cordon simple, double ou oblique.
Certaines maladies sont de réels dangers pour le verger. Les pucerons sont enlevés à la main (une feuille enroulée est le signe de leur présence). L’oïdium colore en blanc les feuilles (un rosier planté aux extrémités du verger va attirer l’oïdium). La rouille fait apparaître des tâches orange sur la feuille et nécessite la suppression de toute la branche.
Entre 2005 et 2017, les allées en schiste du jardin ont fait place à des allées engazonnées. L’abandon des produits phytosanitaires dès 2003, accompagné de la mise en place d’une prairie en gestion différenciée, favorisent la biodiversité. Le désherbage s’effectue manuellement et la lutte biologique a été intégrée. Les nématodes (vers microscopiques) sont par exemple utilisés contre le vers carpocapse de la pomme. La prairie fleurie est fauchée deux fois par an, en juin et en octobre, ce qui permet aux fleurs d’avoir deux floraisons et d’accueillir de nombreux insectes pollinisateurs ainsi que des coccinelles et des chrysopes utilisées dans la lutte contre les pucerons. Du bois mort est laissé à proximité du verger, c’est aussi un véritable hôtel à insectes. Il abrite également les hérissons, mangeurs de limaces, des musaraignes. Si vous vous y baladez, amusez-vous à trouver les nombreux abris à insectes qui s’y trouvent, vous serez surpris par la diversité de ce que vous pourrez y voir.
Et surtout, si vous croisez des jardiniers de la ville, n’hésitez pas à leur demander des conseils.
Le saviez-vous ?
Les fruits tombés à terre peuvent être ramassés. Par contre, ne cueillez pas les autres, ils doivent encore attendre de mûrir avant d’être mangés.