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Journée mondiale du castor : la Ville de Lille se prépare à son arrivée
Disparu de la région depuis environ 150 ans, le castor d’Europe fait petit à petit son retour sur le territoire. C'est une excellente nouvelle pour la biodiversité !
Pour permettre une bonne cohabitation avec cette espèce protégée, la ville de Lille anticipe sa réapparition depuis des années.

Une présentation s’impose !
Le castor d’Europe est le plus gros rongeur d’Europe. Il pèse entre 20 et 25kg et mesure environ 1,2 mètre de longueur avec la queue.
C’est un mammifère semi-aquatique. On le retrouve en milieu aquatique lors de ses déplacements, mais pour se nourrir, il préfère le milieu terrestre. Pour se reposer et se reproduire, le castor construit un terrier-hutte. En moyenne, un couple de castors a 2 petits par an.
Le castor d’Europe est strictement herbivore, il se nourrit d’écorces et de feuilles des plantes ligneuses, essentiellement des salicacées (saules et peupliers).
On le différencie aisément du ragondin ou du rat musqué grâce à sa queue plate, dont il se sert comme contrepoids lorsqu’il transporte des matériaux.
Une espèce protégée
Autrefois présent et commun dans beaucoup de régions d’Europe, le castor a été énormément chassé pour sa chaire, sa fourrure et pour le castoréum qu’il sécrète (substance utilisée en parfumerie). Cela a conduit à une réduction drastique de sa population et il a même failli disparaître au début du 20ème siècle.
En conséquence, le castor d’Europe fut le premier mammifère protégé de France, à l’échelle départementale, avec une protection dès 1909 (Gard, Vaucluse et Bouches-du-Rhône). Il a obtenu un statut de protection national en 1968.[1] Ce n’est pas simplement le castor qui est protégé mais aussi ses constructions (terriers-huttes et barrages).
[1] Castor d’Europe (Castor fiber) | Le portail technique de l'OFB
Le retour du castor dans la région
Le castor d’Europe a disparu des Hauts-de-France il y a plus d’un siècle et demi.
Réintroduit en plusieurs endroits d'Europe au cours des dernières décennies, nous savons, grâce à des analyses génétiques que les castors qui arrivent chez nous viennent de relâchés effectués en Belgique.
Aujourd’hui, un couple de castor est présent sur un cours d'eau de la métropole.
Le castor est une espèce territoriale c’est-à-dire que le male défend son territoire contre les individus de sa propre espèce. Les jeunes d’un couple doivent donc s’éloigner du territoire qui les a vu naître. Il y a donc beaucoup de chances pour que la descendance des castors roubaisiens soit amenée à se déplacer, jusqu’à arriver, un jour, sur les berges de la ville de Lille.
L’intérêt écologique du castor
Le célèbre barrage de castor
Le castor est bien connu pour construire des barrages. Il le fait pour deux raisons principales :
- Le barrage va inonder une partie de son territoire. Il va ainsi pouvoir se nourrir d’arbres situés, au départ, assez loin des berges.
- La montée du niveau d’eau va assurer que l’entrée de son terrier-hutte reste immergée, même en plein été.
Ces aménagements vont accroître la surface de zone humide et ainsi permettre à de nombreuses autres espèces de s’installer. En d’autres termes, le castor va créer de multiples petits habitats pour les insectes, les poissons ou encore les amphibiens. C’est un véritable ingénieur !
Un enrichissement du milieu par sa complexification
En rongeant et en faisant tomber les arbres le long des berges, le castor réouvre le milieu ce qui va permettre aux rayons du soleil d’atteindre le sol. Une flore diversifiée pourra alors s’exprimer et notamment la strate herbacée typique des zones humides. Un cortège faunistique tout aussi riche pourra alors coloniser le milieu.
La ville de Lille se prépare à l’accueillir
Depuis des années, la ville de Lille s’efforce de restaurer les fonctionnalités écologiques de la Deûle et des zones humides et aquatiques de la Citadelle. En s’y attelant, la Ville a réalisé plusieurs actions qui vont favoriser l’implantation du castor et sa cohabitation avec nous.
Ressources alimentaires
Le castor a faim ! Les besoins quotidiens d’un adulte s’élèvent à 2kg de matière végétale ou 700g d’écorce[1].
Cela tombe bien, des centaines de saules (une de ses essences d’arbre préférée) ont été plantés le long des berges de la Deûle et à la Citadelle. Ces saules sont issus de boutures d’espèces locales historiquement présentes sur le territoire.
Ces saules sont taillés en têtards, c’est-à-dire que l’on taille périodiquement toutes les branches au même niveau pour récupérer les repousses, sans toucher au tronc. Outre le fait que ces saules têtards ont un fort intérêt écologique (nourriture pour de nombreuses espèces d’insectes, cavités pour les espèces de chiroptères et d’oiseaux cavernicoles, ripisylves propices aux frayes des poissons…), ils constitueront une source d’alimentation non négligeable pour le castor.
[1] Espèces_Animales.pdf (mnhn.fr)
Prévoir la cohabitation
Toujours dans le cadre de la restauration de zones humides, de nombreuses berges à la Citadelle et le long de la Deûle ont été réaménagées en pentes douces.
Cela permettra de faire une zone tampon en cas de barrage de castor. En effet, les barrages formés par les castors peuvent créer un risque d’inondation de certaines parcelles que l’on ne voudrait pas voir sous l’eau (à la Citadelle par exemple).
Le service Ecologie urbaine et condition animale de la ville est déjà en action et connaît bien les différentes solutions qui permettront de cohabiter avec ce mammifère (création d’une zone tampon végétalisée, pose de siphons sur barrage…).